SOYA

SOYA

Phytothera Diététique

Certaines molécules d''origine végétale (dites « phytochimiques ») agissent dans l''organisme un peu à la manière des hormones naturelles que sont les oestrogènes - c''est la raison pour laquelle on les appelle phytoestrogènes - bien qu''avec une puissance environ 1 000 fois moindre. Mentionnons que les phytohormones comprennent aussi la phytoprogestérone et les phytoandrogènes. Plusieurs substances similaires font partie du « groupe isoflavones », dont les plus répandues dans les végétaux comestibles sont la génistéine (la plus active, ainsi que la plus abondante dans le soya), la daidzéine et la glycitéine. Réduction du cholestérol. L''auteur d''un rapport produit par le comité de coordination et de consultation scientifique de la American Heart Association a écrit dans sa conclusion qu''il y aurait apparemment synergie entre les divers composants de la protéine de soya intacte et que c''est cette synergie qui contribuerait le plus aux effets hypocholestérolémiants du soya. Réduction des symptômes de la ménopause. L''ingestion d''isoflavones peut atténuer certains symptômes de la ménopause, notamment les bouffées de chaleur et, dans une moindre mesure, la sécheresse vaginale. Une revue de recherches précise que le soya pourrait réduire les bouffées de chaleur de 45 %, alors que l''hormonothérapie de substitution affiche un taux de réduction de l''ordre de 70%. Prévention du cancer. Des études observationnelles indiquent que les personnes qui consomment des phytoestrogènes connaissent moins de cancer du sein, et peut-être moins de cancer du côlon , des études de même type portant sur le soya suggèrent que les phytoestrogènes de celui-ci auraient un effet protecteur sur les tissus sensibles aux hormones sexuelles (sein et endomètre). Prévention de l''ostéoporose. Lors de quelques recherches randomisées en double-aveugle, on a observé qu''une consommation quotidienne de soya riche en isoflavones réduisait la perte osseuse chez les femmes au moment de la périménopause et après la ménopause. Traitement de l''ostéoporose. De très nombreux essais cliniques, dont plusieurs d''une durée de deux ans effectués en Italie, ont regroupé environ 2 500 participants. Les résultats démontrent que l''isoflavone peut prévenir l''ostéoporose chez les femmes ménopausées, notamment lorsqu''on l''associe à un supplément de 1 000 mg de calcium par jour. On a étudié les effets de l''oestrogène en association avec de l''isoflavone sur la préservation de la masse osseuse après la ménopause de même que sur les autres troubles associés aux changements hormonaux caractéristiques de cette période de la vie des femmes (bouffées de chaleur, etc.). Les chercheurs ont observé que cette association permettait d''administrer de plus faibles doses d''oestrogène que celles habituellement données en hormonothérapie de remplacement classique. Prévention du cancer du sein et de l''endomètre. Une revue de recherches épidémiologiques suggère que le soya, aurait un effet protecteur sur les tissus sensibles aux hormones sexuelles (sein et endomètre). Toutefois, les recherches sur les phytoestrogènes et ces cancers sont parfois contradictoires, et leur effet préventif est donc considéré, pour le moment, comme hypothétique. Prévention du cancer de la prostate. Un petit nombre de recherches portant sur la nutrition et le cancer de la prostate indiquent que la consommation de soya pourrait aider à réduire jusqu''à 70 % des risques de ce cancer. Traitement du cancer. D''après les recherches en laboratoire, les isoflavones jouent un rôle important dans l''inhibition de l''angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui alimentent la tumeur), induisent la différenciation cellulaire et activent la destruction des cellules tumorales (apoptose). L''examen microscopique de tissus extraits de tumeurs de la prostate chez les souris révèle que la consommation de soya réduit de façon marquée la prolifération des cellules cancéreuses. Les études indiquent que les composés phytochimiques du soya pourraient inhiber la croissance de tumeurs par une combinaison d''effets directs sur ces tumeurs et par des effets indirects sur l''angiogenèse. Au cours de recherches réalisées sur des rats, la consommation de soya a permis de limiter la croissance de tumeurs aux glandes mammaires. Les isoflavones, de par leurs effets oestrogéniques, sont

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